Pourquoi mentir, pourquoi salir, pourquoi toujours parler de boucheries et de propagande, pourquoi toujours parler de folie et d’ambition quand on parle de Napoléon ? De quoi ont-ils peur, pour ne pas regarder des faits vieux…
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Guerres de Napoléon – La langue des Tories – épisode 1
Dans les années 2000, nous avions remarqué des assertions au sujet de l’Histoire napoléonienne. Ce phénomène existait déjà juste après la bataille de Waterloo, et nous remercions le général Gourgaud d’être sorti de son silence…
Talleyrand Superstar
Il arrive que « le monde de la Télévision » fasse des émissions ou des documentaires sur « Napoléon » ou sur la période napoléonienne. Jusqu’en 2015, il y en a eu régulièrement en rapport avec les bicentenaires….
La petite manif
Le 29 juin 2015, le journal la Nouvelle République publiait un article intitulé : « Napoléon en prend pour son grade ». Cela se passe à Niort, pendant une reconstitution napoléonienne. Environs vingt manifestants s’étaient invités pour dénoncer :…
Pas une flèche, ce Drouot ?
En juin 2015, BFMTV avait diffusé en direct la reconstitution de la bataille de Waterloo. Un invité du plateau – un historien qui a pignon sur rue, un « pape » de l’histoire napoléonienne – avait cité : « Drouot n’était pas une flèche ». Cette phrase a choqué légitimement les passionnés de l’Histoire du Premier Empire, car il faut être profondément ignorant pour juger ainsi le meilleur officier d’artillerie de l’Empire.
Qui est le général Drouot ?
Alors pour cet « historien » et pour tous ceux qui prennent pour argent comptant ce que disent les « historiens », voici un petit rappel sur Antoine Drouot : Le général Drouot était commandant d’artillerie dans la Garde impériale, l’élite des armées napoléoniennes.
Napoléon dira de lui : « Il n’existait pas deux officiers dans le monde pareils, à Murat pour la cavalerie et à Drouot pour l’artillerie. »
Il fit des études et posa sa candidature pour l’école d’artillerie de Châlons-en-Champagne. Il répondit aux questions du mathématicien Laplace pendant son examen. Et par la suite, Laplace en parla à Napoléon, tellement il l’avait marqué.
Napoléon a gagné à Waterloo
En juin 2015, c’était le bicentenaire de la bataille de Waterloo… La « petite chanson » des auteurs opportunistes pouvait prendre la suite. Il y a ce genre de refrain : « À Sainte-Hélène, Napoléon analyse Waterloo à sa façon ; il ne connait pas l’autocritique, il rejette ses fautes sur les autres ».
Ainsi donc, Napoléon serait imbu de sa personne, escroquerait les lecteurs, et calomnierait ses ex-subalternes. Peu importe les faits et ses arguments, Napoléon a tort et le maréchal Grouchy, réhabilité, devient le « malheureux » Grouchy…
On peut entendre également : « Gagner la bataille de Waterloo n’aurait servi à rien, l’aventure des Cent-Jours était vouée à l’échec… Napoléon serait le fossoyeur de la Révolution, un dictateur qui avait muselé le droit de presse, et qui maniait son pays d’une main de fer ».
Waterloo d’A. Barbero
Le livre « Waterloo » d’Alessandro Barbero est un essai qui décrit la journée de bataille du 18 juin 1815 opposant l’armée française aux armées britanniques et prussiennes. Une journée aux lourdes conséquences, puisqu’elle symbolisera la domination…