Charles Napoléon déconnecté

« C’est vrai qu’il n’était pas rare, lorsque je partais à l’école, que je croise des militaires galonnés au garde-à-vous ? À midi, certains étaient toujours là, plantés face au fameux tableau de David qui ornait l’entrée de notre immeuble. Ceux-là ne repartaient jamais sans crier « Vive l’Empereur ! ». Il m’arrive encore d’en rencontrer aujourd’hui, même si j’ai pu constater que, souvent, les esprits faibles sont fascinés par Napoléon. Mais au moins, grâce à mes 2 mètres de haut, ils ne me confondent pas avec lui. »

C’est ce que l’on a pu lire dans un article daté du 8 juillet 2015 du grand quotidien régional « Sud Ouest ».

DE QUI SONT CES PAROLES ?

De l’invité présenté par le quotidien comme « Le Dernier Empereur » (sic). C’est-à-dire le prince Charles Bonaparte. Avec en sous-titre :

« À une semaine du bicentenaire de l’exil de Napoléon, ce militant socialiste, aîné des descendants légitimes de l’Empereur, s’exprime »

Même si l’on peut – éventuellement, mais difficilement – discerner, entre les lignes, la pensée réelle du prince, je ne puis m’empêcher d’estimer que de telles paroles, qui seront lues par beaucoup au premier degré, sont désolantes et désastreuses pour la mémoire de l’Empereur, car elles laissent supposer qu’il ne peut intéresser que des « simplets ».

On peut également estimer qu’elles sont désobligeantes pour nous, admirateurs de Napoléon.

Que nous importe !

On a tout dit de nous : « fachos », idolâtres, et j’en passe. Alors « esprits faibles »…

Ce n’est pas cela qui fera dévier le « Carré », site de combat exemplaire et sans équivalent de sa voie, et il continuera à défendre et à faire vivre le souvenir de cet homme prodigieux qu’est Napoléon.

Mais, Prince, comme il est triste de vous entendre, vous qui avez l’honneur insigne de porter un tel nom, parler ainsi du plus grand homme de l’Histoire de notre pays !

1 Comment

  1. saforcada 27/07/2015 at

    Rien à rajouter Monsieur Damamme. Ce monsieur est un habitué du genre à prendre de haut (au sens propre comme figuré) le vulgaire peuple. en 2005 (si je ne me trompe pas) dans une émission télé, parlant des reconstitueurs il a eu cette phrase avec un air de mépris «  »c’est le peuple qui s’amuse » » … une autre fois, l’interpellant à Toulouse sur le retour des cendres de Napoléon III «  »vous n’avez qu’à prendre l’eurostart » » … bref ce monsieur méprise ceux qui ont fait la gloire de ses grands oncles, c’est à dire le peuple.
    fier d’être un simplet, un simplet de la Garde qui dit à Charles le mot de Cambronne.

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