Éloges à Napoléon par les frères Davout

Nous évoquions ces « napoléonlogues » ou « historiens spécialistes de Napoléon » – c’est ainsi qu’ils sont présentés – qui ont réussi à devenir les incontournables des superproductions TV et des grandes maisons françaises d’édition, interdisant au passage toute forme de vrai débat avec quiconque aurait une analyse différente.

Le boulevard étant libre, leur pensée unique règne habilement, employant le double langage sur « la foule », c’est à dire 1 phrase élogieuse, puis 5 minutes de lynchage sur le plus grand homme que l’Histoire de France ait connu.

Alors ceux qui ont l’œil et l’oreille avertis ne sont pas dupes, évidemment, et ont vite compris à quel jeu pervers s’exerçaient ces intervenants aux allures so british.

Pourquoi donc ne parlent-ils pas du ressenti des contemporains de Napoléon, et de leurs réactions durant l’Empire ? (se référer à Peur de Napoléon). Pour clouer le bec au directeur de la fondation Napoléon qui ne pige pas grand chose, nous allons donner la parole à ces contemporains, le maréchal Louis Davout, et son frère le général Alexandre Davout…

LOUIS DAVOUT

La jalousie des hommes :

« Il ne faut pas écouter tout ce qu’on dit, mais s’en reposer sur Napoléon ; il sait apprécier le langage de la jalousie et les jaloux ne font du tort qu’à eux-même près de lui ».

à propos de la campagne de 1805 :

« L’Empereur, par ses prodiges à Ulm, ne nous a laissé que peu de choses à faire pour aller à Vienne, et par conséquent, il ne faudra pas mettre beaucoup à l’épreuve ma bonne fortune. J’ai lieu de croire que, sous six semaines, la paix sera conquise ».

« Cette guerre de grande combinaison n’a point coûté de sang, elle n’en n’est que plus glorieuse pour notre souverain ».

« Jamais campagne plus brillante n’aura été faite avec aussi peu de pertes. Jamais succès n’auront plus appartenu exclusivement au général en chef. Les 9/10 de la gloire appartiennent à l’Empereur ».

La paix avec la Russie :

« Le 9 juillet 1807, la paix est signée. Les deux empereurs quittent à l’instant Tilsit ; ce petit village était la capitale du monde ; tous ces événements doivent porter l’admiration, l’amour et la reconnaissance des Français pour notre Empereur. Depuis longtemps, il nous a appris à compter sur des miracles, mais il s’est encore surpassé cette fois ».

Maréchal Davout

Sur les Anglais :

« Quelque soit l’aveuglement de l’Angleterre, cette puissance restera isolée. Qui oserait entreprendre une guerre continentale. L’Empereur désire fortement la paix, les peuples la souhaitent et tout annonce que les intrigues anglaises échoueront sur le continent ».

Napoléon, l’homme de génie :

« J’ai toujours admiré le génie de notre souverain. Cette campagne m’a donné de nouvelles occasions de reconnaître combien il est supérieur à ce que mon imagination même me disait. Tout ce qu’il a fait depuis son arrivée à l’armée où sa présence était si nécessaire que la France eut couru les plus grands dangers, malgré la valeur extraordinaire des troupes s’il fut arrivé 3 jours plus tard. Son génie n’avait rien négligé pour mettre pour lui toutes les chances dans l’opération sans exemple qu’il tentait. Aussi, est-ce à son génie que l’on doit attribuer les 3/4 des résultats ».

ALEXANDRE DAVOUT

Campagne de 1806 :

« La bataille d’Auerstaedt a couvert Davout de gloire, et l’Empereur vient d’écrire à celui-ci, une lettre flatteuse et émouvante… avec 25 000 hommes, il a battu complètement une armée Prussienne forte de 70 000 hommes, commandé en chef par le Roi et tous les vieux compagnons du grand Frédéric, pris plus de 100 canons, plus de 3000 prisonniers ».

ET LA MARÉCHALE DAVOUT ?

Au bal masqué :

L’Empereur a demandé à la maréchale Davout si elle avait eu des aventures… « Non !!! Elle est sage la princesse d’Eckmühl ! ». 😉