Le Thierry qu’on aime

Vouloir le présenter serait en quelque sorte lui faire injure, car, depuis plus de trente ans, il, est l’une des figures les plus emblématiques du paysage audiovisuel français, alias le PAF.
Comme le nôtre que l’on ne présente plus, mais pour d’autres raisons, il se prénomme Thierry. La ressemblance s’arrête là.

Même si on ne possède pas la télévision ‑ ce qui est mon cas par goût personnel ‑ on ne peut ignorer le personnage.
Compte tenu de ce que je viens d’écrire, il serait absurde et malhonnête de ma part de porter un jugement sur Thierry Ardisson (1), puisque c’est de lui qu’il s’agit.

Alors, pourquoi en parler sur le site du « Carré » ?

Parce qu’il… se dit royaliste. Explication.

Si je respecte les grands rois de France (l’adjectif « grands » exclut évidemment Louis XVIII, et surtout Charles X ; simple appréciation personnelle) qui ont fait notre pays, je me méfie des royalistes. Si je me reporte dans le temps, je dirai que cela date… de l’attentat de la rue Saint-Nicaise !
Donc, je n’avais pas de sympathie pour Thierry Ardisson, ni d’ailleurs de hargne contre lui. En fait, étant « non téléspectateur », celui que l’on surnomme « l’homme en noir » m’était indifférent.

Mais, récemment, j’ai lu une très longue interview qu’il a donnée au magazine « Valeurs » (ex-« Actuelles », n° 4310) dans laquelle j’ai relevé ce qui suit.

  • « Valeurs » :
    « La mort ? Vous êtes l’un des seuls, aujourd’hui à ne pas refuser d’en parler ou de la regarder en face !
  • Thierry Ardisson :
    « Si j’ai voulu faire quelque chose de ma vie, c’est pour que ma mort soit moins douloureuse. La mort rend la vie plus signifiante, finalement. Je me dis aussi que si un génie comme Napoléon est mort, je peux bien mourir aussi. »
  • « Valeurs » :
    « C’est votre personnage préféré de l’histoire de France ?
  • Thierry Ardisson :
    « Je ne suis pas bonapartiste, mais je respecte son génie ! Je suis royaliste, moi, et j’aime tellement les causes perdues que je répondrais bien “le comte de Chambord” à votre question. Il y a eu un certain panache à refuser de galvauder la monarchie… »

PRENEZ-EN DE LA GRAINE, MESSIEURS !

Bien que, avec sa franchise proverbiale (et parfois brutale), Thierry Ardisson se revendique royaliste sans ambiguïté, je ne l’imagine pas un seul instant tenir sur Napoléon les crapuleries proférées sans vergogne par nombre de « têtes » de la Fondation.
Il y en a quelques-uns, rue Geoffroy Saint-Hilaire, qui seraient bien inspirés d’en prendre de la graine.
Seraient-ils plus crédibles ? Je l’ignore, mais, au moins, seraient-ils plus respectables.
Ils en sont encore très loin.


(1) Comme nous parlons souvent du legs Lapeyre au Souvenir Napoléonien qui a permis la création de la Fondation Napoléon, rappelons pour la petite histoire, que Thierry Ardisson est l’inventeur, entre autres, du slogan : « Lapeyre, y’en a pas deux ».

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