Lentz et son dico, c’est Historiquement Show – Partie 2

Le 3 octobre 2020, Thierry Lentz était l’invité de l’émission Historiquement show (Histoire Tv) pour faire la promotion (ou pourquoi pas « propagande » ?) de son livre « Napoléon – Dictionnaire historique » sorti en septembre 2020 aux éditions Perrin.

Thierry Lentz n’est absolument pas historien de formation

Jean-Christophe Buisson (JCB) : Vous faites une entrée sur l’économie, c’est souvent le parent pauvre des études napoléoniennes, vous insistez sur les réformes économiques qui ont été lancées par l’Empereur…

Thierry Lentz (TL) : C’est peut-être dû à ma formation de départ. Je ne suis absolument pas historien de formation, je suis juriste de droit public, donc on met toujours un petit peu de compléments économiques. C’est un aspect que les historiens « d’Histoire pure » n’étudient généralement pas à fond parce qu’ils n’ont peut-être pas les outils pour le faire. On a beaucoup étudié le commerce extérieur à cause du blocus continental, mais il y a toute une série d’éléments (« non étudiés »)… comme les industries… l’industrie chimique…

JCB : oui comme l’industrie de la soie à Lyon…

TL : Oui, par exemple, quand on étudie les aspects économiques de ces temps-là, ça nous rappelle quelque chose que l’on oublie totalement, c’est que le textile est le moteur de tout. Le textile est véritablement une industrie qui ne disparaîtra jamais à moins que nous finissions tous complétement nus (cette blague faisait évidemment partie de son plan d’interview).

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Dès que ça parle de nus, ça fait rougir, c’est historiquement chaud.

Analyse : En effet, le jeune soixantenaire n’a pas une formation académique du doctorat d’Histoire, et pour ceux qui le vénèrent, il a débuté dans les années 80 comme assistant parlementaire de Robert Malgras, député de la Moselle, et faisant partie du groupe socialiste. Ensuite, il s’est retrouvé comme directeur des relations extérieures du Groupe Saur (société et aménagement urbain et rural, traitement de l’eau), filiale de Bouygues, pendant 12 ans. Et Abracadabra, en 2000, la magie des arcanes a opéré pour que Thierry Lentz siège sur le trône de la fondation Napoléon comme directeur. Cela fait plus de 20 ans que ça dure… Est-ce un poste à vie ? Simple constat, mais est-ce réglementaire ou moral ? Par moment, je formule un vœu pour qu’il soit remplacé par une femme, non pas que je sois misandre loin de là, mais juste pour que son égo en prenne un coup, qu’il se remette en question, et qu’il apprenne l’humilité.

Notre juriste de formation démontre, une fois de plus, son incompétence sur l’économie napoléonienne. Ainsi, pour lui, les historiens académiques n’auraient pas les outils pour étudier le domaine de l’économie… Comme c’est étrange, car les responsables de la fondation Napoléon ont bien reçu dans leurs mains l’héritage colossal de Martial Lapeyre, une fortune de plusieurs millions d’euros (se référer à nos articles), sans oublier les subventions, aides diverses et même d’autres revenus importants issus de ventes aux enchères d’une partie de leur collection privée. Ils ont donc tous les moyens pour accomplir, mais peut-être, sont-ils plus concentrés sur le contenu gastronomique de leurs banquets, ainsi que sur les jolies étudiantes à séduire ? Simple constat, il y a trop d’incohérences et trop de lacunes en management.

Comme à son habitude, Thierry Lentz balance son expression « à cause du blocus continental », tout en se refusant de parler du blocus maritime britannique. L’occasion de rappeler que j’ai proposé un projet sur le textile en 2017 pour l’exposition « Napoléon, Images de la légende » à Arras, et que j’avais intitulé « Le foulard sacré, de la terre opale au rouge souverain », un exposé qui explique l’importance de la culture du lin face à la culture du coton, un choix politique intelligent de Napoléon pour se libérer des contraintes de l’importation du coton, une matière localisée à des milliers de km de la France métropole par les océans Atlantique et Indien, mais aussi des contraintes de l’esclavage et des actions navales britanniques. Mon initiative a bien-sûr été habilement occultée, ne recevant aucune réponse des responsables de l’exposition, car évidemment, le mot d’ordre était de ne pas faire d’ombre aux intervenants de la fondation Napoléon. L’industrie textile serait le moteur ? Non, Thierry Lentz. Le textile est le produit fini, son industrie est à la fin de la chaîne. Le moteur, ce sont les agriculteurs, ceux qui travaillent la terre, et le carburant, ce sont les végétaux. Napoléon l’avait compris, et a rédigé de nombreuses observations sur ce sujet. Thierry Lentz, lui, est reclus comme un escargot dans sa coquille de Sainte-Hilaire et n’a pas les facultés mentales, ni physiques pour comprendre la vie des paysans, ainsi que leur système naturel.

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Le foulard sacré de la terre opale au rouge souverain (photo Loïck Bouvier)

Associer Napoléon et Propagande

JCB : Gouverner c’est aussi marquer les esprits, c’est aussi communiquer et c’est aussi faire de la propagande, notamment par les arts. Très vite et peut-être le premier à ce point là, Napoléon a utilisé les arts, qui serviront beaucoup à son neveu plus tard pour accéder au pouvoir. C’est quelque chose qu’il a envisagé dès la campagne d’Italie ?

TL : Oui car au pont d’Arcole, il y a déjà des gravures qui circulent un petit peu partout… Mais je crois que Napoléon a compris que, d’abord il y avait très peu de médias à l’époque, et il s’est saisi de chacun d’entre eux, c’est à dire qu’il n’a pas laissé de côté aucun aspect de la propagande, ni l’écrit, ni l’image, ni se montrer, ni construire etc, c’était quelque chose de global, bon on ne va pas dire qu’il a inventé parce que Louis XIV faisait déjà beaucoup de ce coté là et les autres aussi (rire), mais il a vraiment mis cela en « système », Napoléon est un « homme de système », et donc à partir du moment où il se saisit d’un sujet, et bien il faut qu’il fonctionne avec ses engrenages, ses conséquences, et… et… devienne un « système ».

Analyse : Résumons l’intervieweur : « Gouverner, c’est faire de la propagande par les arts ». Jean-Christophe Buisson est convaincu par sa définition, la partage à ses spectateurs et à son invité. Une définition des « experts » des salons luxueux parisiens qu’il répète comme un premier de la classe. « Propagande » est un joli mot, mais comment l’interpréter ? Dans sa définition religieuse, politique ou péjorative ? Comme l’intervieweur ne le précise pas, testez le mot « propagande » dans un moteur de recherche et constatez en images… Vous obtiendrez les mots clés #propagandeallemande #petain #vichy + les affiches de l’Allemagne nazie, de la Russie (URSS) et de la Chine communiste.

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Il n’y a donc pas de propagande britannique ou torie ?

Voilà donc une émission qui doit en théorie promouvoir en bien Napoléon, et qui par maladresse, mais j’en doute, diffuse des questions et des mots choisis pour semer la division chez les spectateurs – et l’invité approuve. Et concernant l’Histoire actuelle, la République française et ses ministères font-ils de la propagande ou doit-on faire une exception en préférant employer le terme « campagne gouvernementale » ? Et les géantes entreprises de type GAFAM en font-elles ou doit-on employer « publicité » ?

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Les imposteurs doivent être démasqués…

Depuis 2010, nous avons publié de nombreux articles où nous informons, faisons remarquer, expliquons au public la réccurence, par les médias mainstream et les historiens académico-républicanistes, d’associer Napoléon à la propagande. Toute personne aimant l’Histoire de France et les « Batisseurs » de la France devrait le remarquer immédiatement, ne pas être dupe, et même nous relayer. Pourtant, je constate que c’est loin d’être le cas, comme si le grand nombre était hypnotisé par le statut de « directeur » et de « journaliste », et ce qui sortait de la bouche de ces statuts apparaissait comme la « référence » et la vérité. Nul doute que depuis l’Antiquité, la philosophie et la psychologie se sont emparées de ce phénomène de l’être humain. Thierry Lentz, à l’allure colimaçonne, propage le slogan Napoléon-Propagande car tout est habilement programmé et orchestré depuis les arcanes. L’imposteur, le tricheur, le mercenaire au service de qui ? sont toujours liés au plus offrant, et ces vingt dernières années, Thierry Lentz n’a cessé de dénigrer subtilement l’Empereur Napoléon dans ses conférences, émissions et livres qu’il signe mais qu’il n’écrit pas ou à peine, et de faire barrage de manière despotique à des personnes ayant véritablement du talent mais qui auraient le défaut de prendre une part du gâteau de la Napoléonie.

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Le tricheur à l’as de carreau – Georges de La Tour

Propagande sur la Laïcité, puis inventer un conflit entre Napoléon et Pie VII

JCB : Il y a une puissance qu’il a soumise à son autorité, sans l’éteindre tout en la combattant un peu, c’est l’Eglise catholique… En vous lisant, on a presque l’impression que c’est le précurseur de ce que sera la laïcité en France au XXe siècle, dans ses rapports avec l’Eglise catholique.

TL : Oui c’est vrai… bon, Jean-François Colossimo le fera remonter beaucoup plus loin (blague), d’ailleurs à raison… il a vraiment organisé ce que la Révolution avait pressenti… toujours le « système »… Et le Code civil lui-même est un acte de non confessionnalité de l’Etat, et partant de là, tout va s’appliquer de la même façon, il renforce le « gallicanisme », mais d’un autre côté, il a aussi compris la nécessité d’avoir une Eglise organisée, qui occupe les fidèles dans certains cas (sourire), éventuellement fait un petit peu de pr…pro…propagande pour lui (ce mot de propagande avait du mal à sortir de sa bouche), mais il y a une grande ambivalence.

JCB : Il s’en sert beaucoup pour l’alliance avec l’Autriche à la fin de l’Empire, contre les Orthodoxes russes, les Prostestants allemands pour essayer de garder cette alliance, et là, d’un seul coup, il est redevenu très catholique…

TL : Oui, alors là aussi, c’est la grande question, y a des livres en ce moment là-dessus… bon, croyait-il ou pas, finalement peu importe, ce n’est absolument pas le sujet, mais y a quand même un signe qui ne trompe pas, c’est comment dire… le « pardon » que lui accorde Pie VII après son retour à Rome. Le seul chef européen qui va intervenir pour adoucir son sort à Sainte-Hélène, qui va prendre la famille Bonaparte sous son aile, et qui reconnaîtra quand même que ces quelques humiliations valaient bien le retour au sein de l’Eglise de sa fille ainée.

Analyse : Quelle méconnaissance de cet intervieweur et de son compère. Alors pourquoi en parler ? On comprend de suite que le message à faire passer est le concept de laïcité, concept cher aux Républicanistes, tout en inventant un conflit entre Napoléon et Pie VII. À qui profite donc le fait de propager de telles assertions comme celle de nous faire croire qu’il y aurait un conflit entre Napoléon et l’Eglise catholique ? Quel est donc l’objectif si ce n’est encore cette récurrence de nuire à la mémoire de Napoléon ? J’ai déjà écrit sur ce sujet en 2012, une réaction au livre poids plume de l’aumônier catholique de la gendarmerie de Vendée, Dominique Rézeau (la préface est de Jean Tulard, « notre maître à tous » comme aiment à le rappeler les servants sans personnalité de la Napoléonie).

Thierry Lentz répond de manière floue parce qu’il ne connaît absolument pas le sujet religieux et brode quelques expressions entendues dans les banquets richement décorés de la fondation Napoléon.

Napoléon a toujours été fidèle à la tradition catholique et ancestrale que sa famille lui a transmise, et d’ailleurs, c’est une tradition « apostolique » ce qui veut dire conformément à l’origine. Napoléon n’a jamais cherché à combattre l’Eglise catholique, mais au contraire, a rétabli et consolidé le culte catholique au sein du peuple français, ce que les fanatiques républicanistes de la Révolution ou des « Lumières » s’étaient appliqués à défaire. S’il y a un conflit, ce n’est donc pas avec l’Eglise catholique, pas avec le Vatican, ni avec le pape Pie VII, mais avec quelques perturbateurs qui l’entourent et qui copinent avec l’ennemi d’outre-Manche, comme par exemple le cardinal Bartolomeo Pacca. Le baratineur de la fondation Napoléon occulte donc la cause : le conflit avec les Tories britanniques qui, par leur blocus maritime et leurs multiples tentatives de débarquement sur la péninsule italienne, viennent semer des espions et des troubles sur le territoire du Vatican et de Savone, zones géographiques à la défense fragile. D’où le fait, non pas « d’emprisonner ou séquestrer » Pie VII – un autre mensonge que les opposants actuels à Napoléon colportent -, mais de l’escorter en lieu sécurisé, à savoir que ses privilèges financiers, qui étaient déjà considérables, ont même été améliorés.

Napoléon se sert de ? contre les Orthodoxes russes ? J’ai une correspondante de Saint-Petersbourg qui m’informe, et elle est formelle, que pendant la guerre de 1812, les « vieux croyants » ont soutenu Napoléon, et qu’ils comptaient sur sa protection. Les « vieux croyants » étaient une tendance de l’orthodoxie après les réformes de l’Eglise du XVIIe siècle.

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Napoléon et les « vieux croyants » – peinture de 1912

La bataille préférée de Thierry Lentz : Waterloo !

JCB : Votre bataille préférée Thierry Lentz ?

TL : Heuu… Ma bataille préférée… Waterloo ! (rire)

JCB : Pourquoi ? Ne me répondez pas parce que c’est une défaite, sinon vous sortez… (rire)

TL : Non, pas parce que c’est une défaite, c’est à la fois le résumé de tout ce qui est grand dans la guerre napoléonienne, et de tout ce qui à un moment s’est détraqué, c’est à dire le moment où le chef n’est plus mobile (sourire ironique), n’est plus imaginatif, a vieilli, et ne se rend pas compte de la manoeuvre de l’ennemi qui, lui, a entièrement intégré les principes de la guerre napoléonienne.

Analyse : Que de blagues pour une interview consacrée à Napoléon, on a rarement vu une complicité aussi marquée entre l’intervieweur et l’invité.

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Ma bataille préférée ? Waterlool

Faites un sondage chez les Bonapartistes, les reconstitueurs, les Napoléoniens, ceux qui aiment la France, et la victoire d’Austerlitz dite « bataille des trois Empereurs » sera en tête des batailles préférées ! Pour le directeur de la fondation Napoléon, aux antécédents socialistes, c’est Waterloo ! Les Britanniques aussi, c’est leur bataille préférée ! Idem pour les Prussiens ! Il y a tout de même quelque chose d’anormal chez ces républicanistes gauchistes en surcharge pondérale, c’est qu’ils ont une profonde adoration pour les défaites de la France, et on se rappelle avoir entendu en 2015, « allons fêter Waterloo ! », tout comme le fait de se glosser sur les morts, en exemple l’acharnement à déterrer les cadavres de la campagne de Russie – se trouver une mission qu’ils disent « être au service de l’Histoire », je dirais au service de leur compte en banque.

Thierry Lentz aurait pu évoquer l’appellation du Mont Saint-Jean, pensez-vous, il se fait une joie de répondre la défaite de Napoléon, une défaite qui met fin à l’Empire des Français et qui assure la supprématie commerciale de l’Angleterre sur les sphères occidentales et orientales pour un siècle ! Lui qui prétend « en avoir marre des équipes de la hargne, de la rogne et de la grogne contre Napoléon » (Interview sur Breizh-info), en profite pour égratigner de façon la plus crasse la mémoire de Napoléon, puis vante l’ennemi qui « a entièrement intégré les principes de la guerre napoléonienne »… En effet, ironiquement, l’ennemi a entièrement intégré : se faire pourchasser sur tout le Hainaut, perdre la bataille de Ligny, et à Waterloo, attendre que le soleil se couche pour enfin se dire avoir triomphé à deux contre un. Au fait, je ne savais pas qui propageait l’appelation « guerres napoléoniennes », je le sais désormais : C’est Thierry Lentz !

Au loup – au loooooouuuuuuup !

JCB : Il y a des entrées étonnantes, par exemple : les loups ! Vous faites une entrée sur les loups…

TL : D’abord j’avais travaillé sur les loups, il y a quelques années, et puis parce que c’est une guerre méconnue et qui, en plus, a des retentissements actuels… Vous voyez… le « gentil loup (sourire ironique) qu’il faut protéger etc… ». Il faut savoir qu’à l’époque, le loup est un fléau, mais un fléau quotidien, permanent, et répandu sur l’ensemble du territoire, les enfants se font dévorer par les loups, alors les troupeaux évidemment, mais il y a des loups qui attaquent les villages etc…, et Napoléon déclare la guerre aux loups ! C’est-à-dire comme d’habitude (air ironique), « système » ! Il va créer, bon… le système de louveterie qu’il va hériter, c’est vrai, mais il va le structurer, il va nommer le maréchal Berthier « Grand louvetier de France », à la tête de la guerre contre les loups (air moqueur), et puis finalement, on a le bilan assez précis, il y avait une prime pour tuer les loups, on sait exactement combien on en a tués, c’est 14000 ! sous le Consulat et l’Empire, ce qui est à la fois beaucoup et très peu par rapport au fléau.

Analyse : Je trouve indécent qu’un citadin, habitué à son petit confort et à ses petits-fours, en vienne à parler, à juger de la Nature qu’il doit sûrement mépriser, et des animaux, en particulier des loups. Remarquez, il se ridiculise tout seul et ne se rend même pas compte, c’est le pied !

Il a travaillé sur les loups ? Ah bon ? Ce qu’il dit à propos se trouve en quelques lignes sur wikipedia. Il n’y a donc pas de quoi à s’époustoufler. D’ailleurs, sur franceloups.fr, il y a un graphique montrant le nombre de loups tués chaque année, et les années sont de 1883 à 1892… et 1797 (environ 5300 loups) – 1798 (environ 6500), c’est-à-dire la période du Directoire. Aucune année concernant le Consulat et le Premier Empire. Sur napoleon.org (fondation Napoléon)… Rien ! J’espère sincèrement que ce n’est pas encore un enième mensonge de sa part.

Le loup est un fléau ? Les enfants se font dévorer ? Des villages sont attaqués ? Napoléon déclare la guerre aux loups ? Ah bon ? On se croirait dans un mauvais film français. Attendez un instant, ces assertions ne s’accordent pas avec mon côté rationnel. L’être humain a passé des dizaines de milliers d’années à vivre au milieu de la Nature, à vivre au milieu de prédateurs, à vivre au milieu des loups, même a réussi à en domestiquer, et sous Napoléon, hasard, il en a peur ? Il y a sûrement eu de l’imprudence et de l’irresponsabilité de quelques citadins qui s’aventuraient naïvement en campagne, mais il faut savoir également que l’hiver peut être rude à certains endroits de la France, et qu’il y a une demande de fourrure, généralement pour se réchauffer et passer l’hiver assez sereinement (pas d’énergie électrique, pétrolière, ni de goretex). A-t-on vérifié si des femmes assez riches ou des officiers, généraux, maréchaux en portaient (de la fourrure de loups) ?

Le seul fléau que je connaisse sous le Premier Empire, c’est la politique de George III et de son gouvernement Tory, le blocus maritime par exemple, entre autres. Je connais des villages qui se sont faits attaqués, pillés et même incendiés par les armées du Tsar Alexandre, notamment les Cosaques qui pourraient s’apparenter aux hyènes. Possible que Thierry Lentz confonde. J’évoque dans la partie 1 un long paragraphe où l’objectif de Thierry Lentz est d’associer « Guerre » et Napoléon, il récidive en insistant sur la responsabilité de Napoléon sur les loups, probablement pour rendre notre Empereur détestable des associations protectrices des animaux. Napoléon connaissait très bien la Nature pour y avoir vécu les 3/4 de son temps, il sait l’importance du loup, et n’a jamais voulu son éradication.

Je ne sais pas d’où provient la peur de Thierry Lentz pour parler des loups avec autant de virulence… Son enfance ? Je pense que les seuls loups qu’il a vus sont ceux qui couvrent le pourtour des yeux dans les petites parties qu’il affectionne, à des heures tardives. Au loooooouuuuuuup… Au loooooouuuuuuup…

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Un gentil loup avec Werner Freund

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