Parfois désobéir pour réussir

En 1796, le plan militaire du gouvernement français était de faire une offensive contre l’armée autrichienne au delà du Rhin avec les armées des généraux Jourdan et Moreau, et de bloquer l’armée austro-sarde en Italie avec l’armée du général Bonaparte.

PARFOIS DÉSOBÉIR

Le général Bonaparte avait ordre de faire diversion. Son armée étant en effectif réduit, mal équipée, et ne recevant aucun renfort, il devait attirer l’armée autrichienne, ce qui aurait libéré la route de Vienne pour les généraux Jourdan et Moreau. Mais il finit par désobéir, et malgré les désavantages, c’est lui-même qui prit l’offensive.

Durant cette campagne d’Italie, le combat du pont d’Arcole a joué un rôle déterminant sur la construction de la légende napoléonienne. Franchir ce pont, sous le feu, ennemi peut être considéré comme un suicide, et c’était contraire aux règles de guerre de l’époque. Pourtant, Napoléon prit ce risque et s’élança en premier avec le drapeau. Et c’est cet acte courageux et insensé qui galvanisa ses soldats. Il a donné l’exemple, la confiance, et l’impulsion à la manœuvre, et eux n’avaient plus qu’à faire le reste.

POUR RÉUSSIR

Après avoir remporté une série de combats, il signa le traité de paix de Campoformio avec l’Autriche, le 18 octobre 1797, mettant fin à la guerre de la première coalition. Il avait réussi en l’espace d’une année à mettre fin à un conflit de 5 ans.

Cela démontre que les règles établies (ou codes), que chacun a l’habitude de respecter, ne sont pas éternellement fixes et qu’elles peuvent être outrepassées suivant les circonstances. Et c’est tant mieux si cela permet de rendre possible ce que les autres pensent impossible.

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