Récemment, le quotidien conservateur anglais « The Telegraph » a gratifié ses lecteurs d’un article comme on sait si bien les faire de l’autre côté de la Manche lorsqu’il s’agit de Napoléon, c’est-à-dire mensonger et haineux. Nous en avons fait état sur ce site. Cela n’est pas nouveau.
EN FRANCE AUSSI
Le plus choquant est que nous, en France, nous ne sommes pas en reste.
Petite revue :
antisémite, esclavagiste, génocidaire, massacreur sanguinaire – la France et l’Europe saignées à blanc par ses sinistres œuvres – phallocrate, incestueux (ne dit-on pas qu’il a couché avec l’une des ses sœurs ?), complexé par sa supposée petite taille – le « nabot » est un grand classique toujours apprécié – boucher, déserteur (en Égypte et en Russie), va-t-en-guerre, compulsif (ah, les fameuses guerres napoléoniennes !, encore un grand classique avec ses emblématiques deux millions de morts)…
J’en passe.
NOUVELLE APTITUDE
Sur la suggestion du fondateur du Carré Impérial, j’ai regardé l’une des bandes-annonces de l’émission de France2, présentée par Stéphane Bern, « Comment devient-on Napoléon ? » dans la série « Secrets d’Histoire », ouvrage de cette même société (Société Européenne de Production) qui avait réalisé le premier volet de la série sur, parce que « l’Ogre » est une valeur commerciale et médiatique sûre, l’affaire de l’empoisonnement de Napoléon.
Je n’ai pas la place de développer en détail, mais je dirais que, si « Comment devient-on Napoléon » a été conçu avec un respect aussi rigoureux de la déontologie – petite concession à la vulgarité de notre époque – « ça craint » !
Nous en avons listé quelques-uns plus haut, Napoléon a des défauts – pire : des tares – qui en font, pour beaucoup, un être repoussant. Et là, par la seule magie de cette bande annonce, on apprend encore des choses ! Outre les petits travers mentionnés plus haut, on découvre un Napoléon violeur.
En effet, on entend que :
Rien ne peut lui résister, ni ses ennemis, ni les femmes. Fou d’amour pour une comtesse polonaise, il n’hésite pas à la violer…
Répugnant.
UN AUTRE VOCABLE ?
Finalement, pour que le tableau atteigne au sublime dans le sordide, il ne manque selon moi, qu’une ultime petite touche, bien dans l’air du temps (le nôtre) : un Napoléon pédophile.
Je me contenterai d’ailleurs d’un simple soupçon parce que, et c’est cela qui est commode, avec Napoléon, il n’est nul besoin de preuves. Un soupçon suffit à l’accusation pour le condamner.