Sommes-nous polémistes ?

Certains reprochent au « Carré Impérial » de ne faire que de la polémique. Une mise au point s’impose donc.

Lorsque Jean Tulard décrit complaisamment l’intimité de Napoléon en insistant lourdement sur sa « modestie » supposée ‑ au fait, c’est de l’histoire, cela ? ‑ il s’abaisse au niveau d’un Claude Ribbe. Qui s’insurge contre la révoltante obscénité du propos ?

PERSONNE.

Lorsque le même nous gratifie de la description, faite par Mme Duchâtel, de la consistance du liquide séminal de Napoléon, qui réagit devant ces attaques qui visent à ridiculiser, à humilier, non plus le souverain, mais l’homme ?

PERSONNE.

Lorsque, dans une grande émission populaire comme « Secrets d’Histoire », un invité, sans aucune preuve ‑ c’est plus facile, et l’effet est garanti ‑ traite Napoléon de violeur, qui réagit ?

PERSONNE.

Lorsque Patrice Gueniffey affirme ‑ sur la base de quoi, précisément ? ‑ que « Chez Napoléon, la passion amoureuse est associée au plaisir de faire la guerre », il accrédite auprès du public la désastreuse et tenace image du va-t-en-guerre impénitent. Cela s’appelle « charger la barque ». Qui relativise ces propos ?

PERSONNE.

Ils sont tous, sans aucune honte, complices d’une basse manœuvre, à laquelle la puissance de leur association et leur mainmise féroce sur le Premier Empire assurent la plus large audience.

AU CARRÉ, NOUS RESPECTONS NAPOLÉON

Au lieu de faire, à la lettre par laquelle George III déclare la guerre à la France, toute la publicité qu’elle mérite, comment la Fondation Napoléon peut-elle justifier de la « garder sous le coude » ?

Nous, nous avons consacré un article à ce document rarissime qui jette une autre lumière sur les « guerres napoléoniennes ».

Au « Carré Impérial », nous admirons l’œuvre immense de Napoléon, et nous respectons sa personne et sa mémoire.

Il est donc, pour nous, hors de question de « faire du fric » en humiliant et en tournant en ridicule le plus grand souverain que la France ait jamais eu.

Faute, malheureusement, d’un véritable contre-pouvoir, a minima, un contrepoids s’impose.

Alors, aussi longtemps que ceux à qui Martial Lapeyre, croyant bien faire ‑ en fait, la malfaisance s’est « industrialisée ‑ a donné les moyens de faire connaître le « vrai » Napoléon, continueront de le rabaisser, et de duper le grand public, le « Carré Impérial » continuera de « faire de la polémique ». Désolé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *