Une suggestion de Thierry Lentz sur le « PQ »

Depuis quelque temps, le très distingué directeur de la Fondation Napoléon gratifie les abonnés d’un réseau social, dont il use abondamment, d’une nouvelle rubrique, « Le ronchon du vendredi », qui, je présume, doit être le résumé, la quintessence de ses pensées (!) de la semaine.
Ce petit torchon numérique poussif deviendra-t-il le prochain rendez-vous à la mode. Même à la mode d’internet (sait-on jamais), cela paraît bien peu probable. Il suffit en effet de prendre connaissance de son contenu pour que la réponse s’impose d’elle-même.

Thierry Lentz : « Hachette fait joliment dans son froc et rentre dans le rang… »

Hachette fait joliment dans son froc
Un sujet qui intéresse Thierry Lentz…

Au « Blog Antidote », ce n’est un secret pour personne, nous apprécions beaucoup l’écriture et le style délié, tout en finesse et élégance, des écrits (supposés) du directeur de la Fondation Napoléon.
C’est mérité, reconnaissons-le, et prenons une leçon de style par la même occasion. Exemples avec ces quelques mots et expressions puisées dans son avant-dernière chronique :

« Hachette fait joliment dans son froc et rentre dans le rang… »
« Claude Durand, un ancien grand éditeur de chez Hachette que j’ai bien connu… aurait envoyé chier tout le monde et n’aurait pas cédé, “me too” ou pas… »

La cause du courroux du gentleman-directeur de la Fondation Napoléon ? Le refus des éditions Hachette de publier les Mémoires de Woody Allen.
On serait bien tenté de lui demander de quoi il se mêle.

Cette fois, et c’est dire son désarroi, il appelle le coronavirus à la rescousse pour trousser ces quelques lignes titrées :

« Les idées pratiques du Ronchon ».
« Stockez des livres plutôt que du PQ. Certains romans et essais (par exemple sur l’empoisonnement de Napoléon) peuvent faire double emploi.
« Ensemble contre le virus. »

« Chier », « PQ » : notre ami semble présenter des symptômes avancés de coprolalie

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Thierry Lentz y pense souvent…

« Chier », « PQ » : notre ami semble présenter des symptômes avancés de coprolalie. Je ne puis évidemment me permettre de lui donner de conseils, mais je crois qu’il aurait intérêt à consulter. Cela pourrait s’aggraver.

Cette tirade répugnante m’a fait me ressouvenir d’une petite chose publiée au mois d’avril 2009, signée de lui-même et de son complice habituel, Jacques Macé sous le titre :

« La Mort de Napoléon, Mythes, Légendes et Mystères », un livre modeste d’écriture et de volume.

Je suis sincèrement désolé d’associer M. Macé à ce qui suit, car c’est un homme sympathique dont je fus il y a quelques années le voisin lors d’un salon du livre napoléonien, mais le directeur de la Fondation ne me laisse pas le choix.

J’ai fait un petit calcul.
L’ouvrage en question compte 226 pages : si l’on en fait l’usage que M. Lentz préconise pour les essais et romans consacrés l’empoisonnement, à raison de cinq pages par jour ‑ ce qui me semble raisonnable ‑ une personne seule pourrait « tenir » un mois et demi.
Je recommande l’achat d’occasion sur internet. J’en ai trouvé un exemplaire à 3,99 €. Le rapport prix-usage me paraît excellent.

Thierry Lentz fait une injure grave à la mémoire d’un homme de bien et de conviction qui a fait beaucoup pour Napoléon

Thierry Lentz fait une injure
Ça ne doit pas être joli chez Thierry…

Lorsque cela est nécessaire, et bien que cela ne soit pas dans mes habitudes, je puis, moi aussi, me montrer grossier. Et, dans le cas présent, cela est nécessaire. Alors, je vais l’être, car, que suggère « l’idée pratique » du Ronchon ?
Que nous nous « t……s » (quel autre mot ?) avec ce tout ce qui a été écrit sur l’empoisonnement.
Et là, je ne plaisante plus, car, ce disant, Thierry Lentz fait une injure grave à la mémoire d’un homme de bien et de conviction qui a fait beaucoup pour Napoléon, infiniment plus que lui qui ne fait que vivre « sur la bête ». Comme nombre d’autres.
Il insulte également les scientifiques de renommée internationale qui ont travaillé sur cette thèse, et qui en ont fait une réalité que lui et ses comparses n’ont jamais réussi à discréditer.
Vous ne digérez pas, si j’ose écrire, cette affaire de l’empoisonnement. Je vous comprends.

Lorsque, avec tous les moyens que permet une grosse machine comme la Fondation Napoléon, on a déployé autant d’efforts, y compris les plus bas et le plus déloyaux, lorsque, pour étouffer une thèse qui déplaît, à vous-même et à certaines instances qui vous sont proches, on a ridiculisé, dénigré, nié (votre compétence ?), étouffé les voix discordantes, dont la mienne, et que ces efforts se soldent, pardon pour ce mot bien commun, par un « bide » cuisant, je comprends que la « digestion » puisse être difficile.
Mais est-ce une raison suffisante pour être vil et grossier, même si vous n’avez nullement à vous forcer ?

Ma promesse à Ben Weider

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Pour M. Ben Weider, respecter un devoir.

Avant son décès, j’avais engagé ma parole en promettant au Président de la Société Napoléonienne Internationale, Ben Weider, à qui cette thèse doit tout, de la défendre toujours.
Si j’avais renié cette parole, je ne pourrais plus aujourd’hui me regarder dans un miroir. Quitte à paraître pompeux, cela s’appelle l’honneur.
Cher Directeur, vous devriez ouvrir un dictionnaire et rechercher le sens de ce mot.
Il ne faut jamais perdre une occasion d’enrichir ses connaissances, et, peut-être, de s’améliorer.

Il est des adversaires avec lesquels on peut s’honorer de croiser le fer, mais celui-ci est tellement bas, sournois et lâche que le combattre n’est pas un honneur.
C’est une nécessité.

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